Une longue histoire de transmission agricole

- En 1983, lors de la transmission de l'exploitation familiale à Dominique Roybon, l'activité se composait d'un atelier de vache laitière et productions de pêches, cerises et noix.
- En 1988, un réseau d'irrigation collectif a été créé, permettant de valoriser le type de sol des parcelles cultivées (moraine glacière : 40% de cailloux, limoneux-argileux, sols acides) pour développer une production fruitière (petits fruits rouges et pommes). A cette époque, pour une meilleure maîtrise du métier d'arboriculteur, l'atelier de production laitière a été abandonné.
- En 1990, les techniques de la production intégrée sont mises en place : l'objectif étant de n'intervenir sur la production que lorsqu'il y a présence de maladies ou d'insectes nuisibles reconnus grâce à des observations minutieuses et des piégeages.
- A partir de 2009, la conversion en Agriculture Biologique est engagée. Pour mieux maîtriser les techniques, nous avons choisi de passer progressivement les productions d'année en année : noix, framboise, cassis et groseille en 2009, pêche en 2010, fraise en 2011 et pomme et 2012.
- [En 1995], les Vergers de Vernette font partie des fondateurs du Marché Hoche, marché de producteurs à Grenoble, qui fête ses 30 ans ! Ensuite, [en 2000], c'est le marché bio du quartier Europole qui ouvre ses étals avec ceux du Vergers de Vernette pour le plus grand plaisir des résidents du quartier et des usagers de la gare de Grenoble.
- En 2021, création de la Zone Agricole Protégée sur les communes de Renage, Charnècles, Vourey et Rives. Elle vise à préserver la vocation agricole des espaces protégés en vertu de leur qualité agronomique.
- Marjolaine Roybon rejoint progressivement la ferme à partir de 2015, et, en 2020, elle prend la suite de son père en tant qu'exploitante individuelle.
- Depuis janvier 2025, avec l'arrivée d'un nouvel associé exploitant, Hugues Delafon, l'EARL Les Vergers de Vernette a été crée.
- Aujourd’hui, notre nouveau défi est d’ouvrir la ferme à d’autres personnes et à d’autres ateliers. En effet, il nous semble indispensable de continuer la diversification des cultures et des connaissances en réponse aux nouveaux enjeux du monde agricole.